Cercueil fuchsia et playlist de Beyoncé : quand prévoir ses obsèques devient (presque) un art de vivre

Les enterrements pas comme les autres font le buzz : cercueil rose flashy, accessoires improbables et ambiance cabaret. Derrière le sourire en coin que suscite l’anecdote, une vraie question : faut-il prévoir ses obsèques soi-même pour qu’elles soient à notre image et ne pas laisser ce poids à nos proches ?

Quand l’enterrement devient un spectacle

Avouons-le : partir dans un cercueil fuschia rempli de sa collection de sex-toys, ça surprend. Mais derrière l’effet de manche, le message est clair : « Voici qui j’étais, et voilà comment je veux qu’on se souvienne de moi ». Finalement, ce choix extravagant n’est qu’une version XXL de ce que beaucoup aimeraient : un départ qui reflète leur personnalité, loin de la cérémonie impersonnelle où tout le monde se force à chanter « Ave Maria » sans conviction.

obsèques originales en léopard

Prévoir ses obsèques : Un poids en moins pour ceux qui restent

Car au-delà du folklore, organiser ses obsèques à l’avance, c’est surtout offrir un cadeau à ses proches. On leur évite le casse-tête du « Qu’aurait-il voulu ? », les débats familiaux du type « Église ou pas ? », et même les discussions logistiques sur la couleur du cercueil (fuchsia ou chêne verni, la question peut diviser).
Prévoir, c’est retirer une charge mentale énorme à ceux qui sont déjà dans la peine.

Messages sur le cercueil pour les obsèques

Une célébration de vie plutôt qu’un moment de tristesse

De plus en plus de gens expriment l’envie d’un enterrement joyeux, presque festif. Une playlist pleine de souvenirs, des photos projetées comme un diaporama d’anniversaire, un buffet partagé après la cérémonie… Bref, une ambiance qui dit : « J’ai vécu, souvenez-vous de moi en souriant ».

Après tout, les obsèques, ce n’est pas tant pour celui qui part (qui ne risque pas de se plaindre du traiteur) que pour ceux qui restent. Autant leur laisser un dernier souvenir qui donne le sourire plutôt que des regrets.

Obsèques Nature

Prévoir ses obsèques à tout âge, il n’est pas trop tôt

On croit souvent que prévoir ses obsèques est réservé aux personnes âgées. Erreur ! On peut réfléchir à ses volontés à 30, 40 ou 50 ans. Pas besoin de tout verrouiller, mais laisser quelques indications (musique, ambiance, type de cérémonie) peut déjà changer beaucoup.
C’est un peu comme sa playlist : mieux vaut la créer soi-même que de laisser l’algorithme choisir pour vous.

Le « funeral planner », cousin sombre du wedding planner

On connaissait les wedding planners, ces pros qui transforment un mariage en événement sur-mesure. Eh bien, leur cousin un peu plus dark existe aussi : le funeral planner.
Son rôle ? Accompagner les familles pour organiser des obsèques à l’image du défunt. Musique, décoration, déroulé… tout peut être personnalisé (dans le respect de la loi, on vous rassure !).

Là où certains voient du mauvais goût, d’autres y trouvent un vrai réconfort : offrir une cérémonie qui raconte une histoire, comme une dernière fête. Finalement, c’est le même principe qu’un mariage : sauf qu’on célèbre la fin d’une vie au lieu du début d’une union.

Obsèques avec un cercueil champêtre

3 choses à prévoir pour prévoir ses obsèques (sans se prendre la tête)

  1. Notez vos envies
    Pas besoin d’un testament de 40 pages. Une feuille avec vos souhaits (lieu, musique, ambiance) suffit à guider vos proches.
  2. Parlez-en
    Un dîner de famille, un café entre amis, ou même un mail (moins glamour, mais efficace). Le simple fait d’en discuter allège déjà le futur fardeau.
  3. Renseignez-vous
    Certaines assurances ou pompes funèbres proposent des contrats obsèques qui fixent les choses. Pas obligatoire, mais pratique si vous voulez que tout soit carré.

Bonus : gardez un brin d’humour. Un petit mot du style « Pas de couronnes en plastique, merci » ou « Enterrez-moi avec mon mug préféré » peut faire sourire vos proches au bon moment.

Sourire au bord du cercueil

Alors, cercueil disco ou sobre chêne clair ? Playlist gospel ou techno berlinoise ? Chacun ses goûts. L’important, c’est d’en parler, d’écrire, de prévoir. Parce que finalement, l’organisation des obsèques, c’est le dernier projet personnel qu’on peut réussir en équipe avec ceux qu’on aime.

Publié le 26 août 2025